vendredi 27 août 2010

LES MALFRATS demo K7 86 (DIY)



Je sais pas ce qu'il m'a pris ces derniers temps de raconter ma vie comme ça et même d'exposer des photos de mes vacances... A croire qu'aller à l'essentiel, je sais pas faire. Tiens là, pourquoi, j'ai pas attaqué d'emblée en vous parlant des Malfrats et de la ressemblance avec les Kambrones, autre groupe de Castres? Parce que tout aurait été dit sans doute ou presque, et que j'aime à penser qu'un article un peu fourni, ça fait beaucoup plus sérieux même si c'est rempli de conneries. N'empêche que je trouve pas grand chose à dire sur les Malfrats.
Je sais juste qu'il existerait une deuxième démo, ou une première démo mais je crois qu'elle reprend plus ou moins les mêmes titres. Je sais aussi qu'ils ont participé à quelques compiles, mais j'en connais aucune.
Par contre, j'ai trouvé un petit live dans mes fichiers mp3 qui est pas mal du tout. Bon, c'est pas dans mon style de proposer des rips que j'ai pas fait moi-même mais une fois n'est pas coutume! Le son est pas mauvais, il y a des inédits, des reprises...
J'aime bien ce qui se dégage des Malfrats, ce coté dramatique. Les textes sont bien glauques. Ils parlent de prison, d'alcoolisme... A croire que la vie du coté de castres ne devait pas être joyeuse. Il y avait plus qu'à faire du punk rock.
Voila, comme d'hab quand je sais pas grand chose sur un groupe, je compte sur vous pour m'en apprendre un peu plus. Merci d'avance!
Pour la date de la k7, je l'ai estimé à 86 parce que je l'avais acheté en même temps que celle de Picol réaction et que j'avais du les chopper quand elles sont sorties. Mais c'est possible que je me plante.

Les MALFRATS Demo K7 86 (5 mp3 en 320kbps + pochette = 25MB)

dimanche 22 août 2010

BAD TRIP / GO split tour Ep 90 (Skene)



Je vous ai même pas parlé de mon périple estival. Qu'est ce que c'est que ce blog qui n'en est pas un! Je devrais pourtant savoir que ce qu'il y a d'important dans un blog, c'est d'étaler sa vie. Et que la vie d'un homme se résume bien souvent à ses enfants et à ses vacances. Pour les enfants, ça va être dur, je viens de noyer le dernier dans le siphon du lavabo mais je reviens de vacances et j'ai rien à vous raconter, c'est que j'ai vraiment une vie de merde. Mais j'y peux rien, c'est comme ça, je peux pas lutter contre le destin. Je suis un homme fade avec une vie fade. Vous raconter mes vacances, ce serait vous avouer à quelle point ma vie est dénuée de sens et manque de saveur.
Le seul truc un peu digne d'intérêt que j'aie à raconter, c'est que je suis allé à la colo, vous savez ce squatt dans le triève au Percy. Bon, je suis arrivé, il était fermé depuis un an et demi mais j'ai pris des photos. C'est pour ça que je vous en parle aussi, sinon sans photo, c'est pas un vrai blog.
Un autre truc cool que j'aie fait, c'est que je suis allé voir Yann Boisleve, un vieux pote que j'avais pas vu depuis bien 15 ans. J'ai pas pris de photo, donc je peux difficilement vous en parler....
Mais je vais le faire quand même! Quoiqu'il y ait pas grand chose à raconter. Qu'est ce qu'il y a à dire sur deux vieux punks tendance SXE, physiquement usés, mentalement défaillants, totalement désabusés et sur leurs retrouvailles 15 ans après une correspondance assidue. Que du passionnant, soyez en sûrs! On s'est raconté des histoires de vieux punks pour la grande joie de Sandrine, la femme de Yann. Et on a parlé musique. On a regardé ses disques et on faisait des commentaires. Il y en a certains que j'aimais et d'autres que je détestais. Lui les aimait tous, bien sûr c'étaient ses disques. Mais on est tous les deux tomber d'accord sur un groupe, Bad trip: musique géniale, super textes et pas l'image du groupe new yorkais classique costaud/viril/tatoué. Et en plus de ça, ils ont fait un split ep avec Go me disait Yann, il manque cruellement à ma collection, a t'il rajouté.
Ah, Go, ça aussi c'est un groupe de New york pour lequel j'ai beaucoup de respect même si musicalement j'accroche pas plus que ça. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'eux aussi sont loin de l'imagerie virile qu'on colle habituellement aux groupes de NYHC. Quand on se penche un peu sur le sujet, c'est loin d'être le cas même. Je crois pas qu'il existe beaucoup de musiciens ouvertement gay dans la scène NYHC. C'est le cas de Mike Bullshit, chanteur de Go, et moi je dis que pour affirmer son homosexualité dans une scène telle que celle de New york à la fin des années 80, il fallait en avoir une sacrée paire, ce qui est en tous points admirable, si je peux m'exprimer ainsi.
Très bon split donc, qui me rend les yeux humides chaque fois que je le sors du bac. Il était temps que j'en parle sur PNMT. Bad trip, il y a 2 morceaux dans la lignée du premier LP (du NYHC un peu fusion, un peu rock, mélodique), dont un qu'on trouve déjà sur le premier EP, mais c'est pas la même session d'enregistrement.
Go... c'est du Go. Dommage qu'ils n'aient pas mis les paroles pour The emo song, ils avaient l'air de dire des choses intéressantes.

BAD TRIP / GO split tour Ep 90 (14 mp3 en 320kbps + pochette recto/verso + insert recto/verso = 25MB)

jeudi 19 août 2010

RAFF Lp 85 (Ripost)



On doit déjà pouvoir se trouver ça sur le net, non?
Mais peu importe, ça illustre bien ma série sur le punk rock français tendance rock (qui en fait n'a rien d'une série) que je pensais arrêter avec ce premier album de Raff, mais qui continuera sans doute encore un peu en fonction de vos réactions.
Même constat que Kambrones ou Ultraviolet, cet album m'a laissé la première fois que je l'ai écouté, en partie insatisfait. Il y avait des groupes punk en france mais qu'est ce que c'était rock! Discharge n'était pas arrivé jusqu'aux disquaires de Limoges ou quoi? Mais les disques de La souris, certainement par contre!
A force d'écouter, je suis quand même parvenu à apprécier ce groupe, d'autant qu'il y avait vraiment de bons morceaux sur cet LP. Pour Courir dans la rue, Pas une vie ou Ne crois pas par exemple, j'ai pas eu à me forcer, mais par contre, Jennifer ou Johnny...
A part ça, Raff a sorti des disques sur New wave, Ripost ou 77kk. On peut donc en conclure que c'était pas un groupe politisé. Maintenant, on appellerait ça un groupe apolitique. Bref, je veux pas faire mon trouble fête et devenir bêtement politiquement correct...
Tiens en parlant de politiquement correct, c'est bizarre, c'est toujours péjoratif d'être politiquement correct et ça peut même devenir une insulte ou une manière de culpabiliser l'autre pour se déculpabiliser soi-même. Tu sais ça me rappelle ces français d'origine maghrebinne (ça si c'est pas joliment PC), qui dans les années 80 te traitaient systématiquement de raciste si tu t'embrouillais avec eux. Le politiquement correct on peut s'en servir de la même façon maintenant. Si je dis par exemple que ça m'emmerde que Raff ait sorti un disque sur un label pas très regardant quant aux convictions politiques des groupes qu'il produit, on va dire que je suis un peu pointilleux, voir un peu trop politiquement correct, voir carrément intolérant. Parce que c'est ça aussi, faut pas être intolérant de nos jours. Mais bordel de merde! Jepeux pas et surtout, je veux pas tolérer tout et n'importe quoi! Je suis pas un putain de hippy et je vous le dis, ça m'emmerde que Raff ait sorti un Lp et participé à une compile sur 77KK. Vous me direz, c'étaient pas les seuls, il y avait aussi Youth brigade, Al kapott, et tant d'autres. Et bin, ça me fait chier pour eux aussi, d'autant que pour certains, ils ne participaient peut être pas de leur plein gré ou alors ils s'était fait mener en bateau par les tauliers de 77KK (ce qui pouvait être le cas des mecs de Raff), et sur ce dernier point, je ne peux qu'être solidaire.
En attendant, il y a peu de chance qu'un jour je vous parle du 2eme Lp de Raff, non pas parce qu'il est sorti sur un label ambigu, mais parce qu'il est vraiment pas terrible, enfin dans mon souvenir parce que je l'ai jamais acheté.

RAFF 1er Lp 85 (8 mp3 en 320kbps + pochette recto/verso = 39MB)

lundi 16 août 2010

AJTCK Ça bouge démo K7 91 (DIY)



Si le jour où j'ai acheté cette K7, on m'avait dit que j'écrirai un article sur elle, sur un ordinateur de poche connecté au monde entier, en calcif, au bord de la piscine de la résidence secondaire provencale des parents de l'organiste des AJTCK, j'aurais dit qu'on se foutait de ma gueule ou que j'avais une remontée de colle. Et pourtant c'est le cas! Enfin j'aurais voulu que ça soit le cas. Dans ma sale caboche infestée de trous mais plus ou moins organisée, j'avais prévu d'écrire cette article dans les conditions décrites. Mais la vie prend trop peu souvent en compte mes envies et ça s'est pas vraiment passé comme ça, mais ça aurait pu, mettez vous le bien dans la tête. Et est-ce que vous vous doutiez par exemple que ces 3 dernières semaines, tout ce que j'ai écrit dans mes blogs, je l'ai fait alors que j'étais en vacances, loin de chez moi? Personne n'a rien remarqué? C'est pas beau la technologie? Si on veut... comme si je ne pouvais pas me passer de ce satané blog pendant 3 semaines.
Mais que ça m'empêche pas de parler des AJTCK. Dans le post des Misfits, je vous parlais de la scène montcellienne et je disais que celle ci avait plus ou moins été déclenchée par les Zobsecks. Je ne pense pas en fait que les AJTCK aient eu envie de faire de la musique suite aux quelques concerts de Zob. Le style n'était pas le même, et même si on connaissait quelques personnes des AJT avant leur formation, je pense pas qu'on ait pu les influencer d'une façon ou d'une autre. C'est qu'on maîtrisait pas tellement le raggamuffin à cette époque. Les AJT si! Le ragga, le reggae, le ska aussi le tout relevé au punk ou au rock alternatif. Ça avait son charme et je peux vous le dire, sur scène, c'était endiablé. J'ai du les voir une bonne 20aine de fois malgré que leurs influences principales, le ska et le ragga n'étaient pas vraiment mon cubi de rouquin, mais ils faisaient ça avec tellement de conviction, que j'ai fini par y trouver un petit peu d'intérêt. D'autant qu'ils avaient entrepris de faire des concerts et des festivals avec leur asso, Skalaire et le ska, on a fini par s'y faire. Et eux se sont fait au punk plus dur et au hardcore par notre intermédiaire.
Pour la majorité, les AJT était leur premier groupe, mais à part pour Marie-Claire, ça n'a pas été le dernier. Si je vous disais par exemple que Thierry le bassiste joue maintenant dans Hors contrôle, ça vous étonne? Il joue aussi dans Chapakuai et il a participé aux Psycoïts, groupe de Montceau les mines aussi légendaire qu'éphémère et au groupe qui a suivi, les Diaboliques fanfares où jouait aussi Olivier Sax. Véro, l'organiste jouait jusqu'il y a peu de temps dans les Gras avec Thierry également. Olivier le batteur, lui a joué dans Rawness, Viend'bat dewoar et maintenant fait de la musique électronique mais surtout des montages vidéos sous le nom de stéréopathe. Il a réalisé quelques clips pour Aguirre et Grrzzz. Fabrice, le chanteur, je l'ai un peu perdu de vue. Il a joué après AJT dans Super fresh babali et maintenant son groupe s'appelle King David & the macaroni express, et ça par contre, c'est vraiment pas ma tasse de thé!
La seule apparition sur disque des AJT aura été la participation à la compile Ni jah, ni maitre sur On a faim! avec une réadaption d'un morceau de la démo. Sinon, rien d'autre et c'est bien dommage!
Voila pour AJTCK, un groupe du cru que j'ai énormément apprécié et qui m'a beaucoup apporté. J'ai une K7 live aussi sur laquelle l'énergie qu'il avaient en concert est bien retransmise. Il faudrait que je la poste un jour. En attendant, je leur fait une grosse bise à tous, même à Thierry parce que moi, j'ai pas peur de faire la bise aux skins.

AJTCK Ça bouge! Demo K7 91 (15 mp3 en 320kbps + pochette recto/verso = 106,5MB)

jeudi 12 août 2010

MISFITS Beware 7"Ep 80/89 (Bootleg)



Malgré sa taille relativement petite et son isolement géographique, Montceau les mines a toujours eu sa scène punk. Ça a jamais été un truc ultra important mais ça a perduré malgré tout!
Le premier punk que j'ai vu à Montceau, j'aurais pu difficilement le louper, il habitait dans mon quartier. Je pense qu'il a été punk dès 76 mais la "scène" se limitait à lui et à sa copine. Pour réellement parler de naissance de la scène punk à Montceau, il a fallu attendre la naissance des Zobsecks qui ont du se créer aux alentours de 84. Ce n'est que vers 85/86 que les premiers concerts ont eu lieu. Ils n'ont pas été nombreux et n'ont pas dépassé le cadre de la ville mais ça a suffit pour créer une étincelle. Les concerts et les émissions de radio. Quelques groupes se sont formés à la suite de ça.
Je vous ai déjà parlé des improbables 11° mais que peut on vraiment dire des affreux Press'bites. Je n'ai malheureusement aucune K7 à partager de ce groupe merveilleux (en fait si!). Je ne sais même pas si un enregistrement existe, on se contentera donc d'en parler. Je me rappelle être aller les voir en répète et d'avoir entendu une reprise allongée de Sex and violence d'Exploited. C'était pas super bien joué mais c'était pas vraiment ça qui était important. L'important c'était le look des musiciens. A croire qu'ils s'étaient spécialement habillés pour répéter. Après tout pourquoi pas! C'est important de se mettre dans l'ambiance! A l'époque, j'étais plutôt du genre à penser que l'idéal pour se mettre dans l'ambiance, c'était le pack de bières. Eux avaient plutôt l'air de privilégier le look outrancier, chacun sa méthode. Cheveux artistiquement hérissés, fuseau panthère ou pantalons écossais à zip, tshirt à mailles ou à l'éffigie du drapeau anglais, perfectos à clous, blousons en jean décorés au marker par dessus, ceintures à clous, bracelets à clous, collier à clous, gants en résilles, cartouchières, épingles à nourrices, collection de badges, maquillage, chaines, cadenas, bijoux de toutes sortes, bandanas et.... Santiags. Eh oui, c'est là que le bât blesse. Parmi cette débauche de bons goûts, s'il y avait une erreur à ne pas commettre, c'était bien celle de porter des santiags. Voyons messieurs! Comment prétendre être punk et porter ces chaussures ridicules! Le pire, c'est que même en dehors des répètes, quand ils avaient un look plus passe-partout, ils portaient tout de même des santiags. Ce qui fait qu'on les a naturellement appelés les santiagosses.
Quel rapport me direz vous avec les Misfits? C'est que j'ai toujours un peu considéré que les Misfits étaient les santiagosses de New york comme la plupart des groupes du new jersey faut dire! Ils ont ce coté peu crédible avec leur maquillage zombiesque, leurs coupes de cheveux inimitables et rarement imitées, leurs gros muscles, leurs paroles débiles et leur approche horrifique et mercantile du punk. Je crois qu'il leur manquait plus que la moustache! Un peu trop grand-guignolesque tout ça sauf que j'adore la musique. Encore faut il faire le tri entre tous les disques qu'ils ont sorti. Il y a beaucoup de disques avec souvent les mêmes morceaux. Je sais que Misfits bénéficie d'un culte inégalé et ce qui fait qu'on leur voue un culte c'est justement ce qui m'a toujours un peu retenu, leur coté superficiel. Je m'en tiens à la musique et je me contente d'écouter ce qu'il y a de meilleur. Beware, ça fait parti pour moi de ce qu'ils ont fait de meilleur et pour cause, c'est une compile de leurs premiers eps Bullet et Horror business (plein de disques avec toujours les mêmes morceaux...). Ça commence déjà par un de mes morceaux préférés des Misfits, We are 138. Bon, je préfère pas savoir ce qu'il dit dans cette chanson, j'ai peur d'être encore plus déçu...
Bon disque ce Beware donc, sauf que la version que j'aie est le pirate de 88 qui est sorti en 7". Belle connerie d'avoir sorti ce disque en 7". C'est trop long pour la place qu'il y a. Les sillons sont serrés et le volume sonore est vachement atténué. En plus de ça, c'est un vinyle transparent, ce qui fait que l'usure est beaucoup plus rapide que si ça avait été un vinyle noir. Du coup, les craquements arrivent à être plus forts que la musique. L'apparence encore et toujours au dépend de la musique!
Mais pour en revenir à l'essentiel, vous pensez que les Misfits étaient du genre à porter des santiags?

MISFITS Beware 7"Ep 80
(7 mp3 en 320kbps + pochette recto/verso = 31MB)

dimanche 8 août 2010

ULTRAVIOLET Mon bowie à la main 12"Ep 84 (Gougnaf mouvement)



Après ce que j'ai dit dans le post de Kambrones, je n'aimerais pas que vous pensiez que je suis anti rockab ou simplement anti rock. Je fais quelques fois référence aux rockabs de montceau pour justifier mon manque de goût pour la musique rock mais il faut bien imaginer que je me base sur des histoires vieilles de 25 ans, voir plus. L'eau a coulé sous les ponts depuis et la bière dans les gosiers.
Tiens à propos (à propos de quoi? Des rockabs ou de la bière qui a coulé dans les gosiers?), mon vieux pote Didier dit Zob, figure emblématique de la scène punk en bourgogne, me racontait l'autre jour qu'il avait recroisé l'ancien chef des rockabs montcellien (appelons le Alain Dos d'âne afin de sauvegarder son anonymat). Précisons avant toutes choses que cet Alain fait dans les un mètre quatre vingt quinze pour une centaine de kilos et a passé quelques années dans la légion. Quand il a vu mon vieux Zob, il s'est approché de lui. Naturellement, le réflexe de Didier a été la méfiance alors qu'Alain D venait juste lui demander des nouvelles: Qu'est ce tu deviens grand, t'as pas changé.... Le conflit d'antan s'était transformé en respect entre vieux adversaires. Apparemment, l'eau avait coulé sous les ponts pour tout le monde!
Mais je vous parle de Didier pour vous parler du rapport qu'on avait avec les rockabs, mais qu'en était il vraiment pour moi? Je dois vous avouer qu'Alain avait été mon meilleur pote à la maternelle et quand on le croisait dans la rue, il venait me serrer la main avant d'embrouiller mes potes! C'était gênant pour pas dire embarrassant! En fait même à l'époque j'avais pas de mauvais rapport avec les rockabs. Parmi les autres mecs de la bande il y avait aussi un de mes anciens potes d'enfance. Un type qu'on appelait Niveau, non pas à cause de son strabisme aggravé mais tout simplement parce qu'il s'appelait comme ça. Comme quoi la nature peut parfois être farceuse. On avait grandi dans le même quartier et on avait été bons amis amis en étant gosses. Durant ces années d'adolescence, on faisait mine de s'ignorer (c'est simple, il me regardait jamais en face) mais il n'y avait absolument aucune animosité entre nous (mais je le gardais à l'oeil quand même). Il y avait cet autre rocker qui n'en avait rien à foutre, qui nous disait bonjour quoiqu'il se passe. Cacahouète il s'appelait, c'était sûrement le moins con d'entre nous tous. Tout le contraire du sous-chef des rockabs qui était particulièrement belliqueux. En fait c'était le cousin éloigné (mais cousin quand même) de l'un d'entre nous, Alain, le vrai Alain, l'authentique bassiste des Zobsecks. Quelques années après, j'ai eu l'occasion de le croiser dans un club de sport. Il était devenu doux comme un agneau, enfin doux comme un rockab devenu biker qui travaille aux espaces verts de la ville. Ceci dit, quand tu vois un mec à poil, chanter du Elvis sous la douche, tu te dis que ça peut pas être un mauvais bougre!
Je me rappelle aussi de cet autre rockab d'1m95 (ça devait être un critère de sélection) avec qui je m'étais pris une taule après m'être gentiment pris la tête avec un de ses potes. On avait passer une partie de la nuit ensemble à boire de la mauvaise bière et à parler de nos vies qui ne faisaient que commencer. Lui habitait dans une caravane dans la cour de chez sa grand mère à Port lesney. C'est arrivé qu'on se recroise mais on se contentait de se saluer poliment, malgré tout, on était pas pareil.
Alors tu vois, en fin de compte, j'ai pas grand chose contre les rockabs, c'est juste qu'à cette époque, je les trouvais un peu ringard et anachronique! Au moins autant que les punks maintenant, c'est dire!
Je vous parle des rockabs et c'est peut être pas le plus approprié pour vous parler ensuite des Ultraviolet. Parce que même si c'est rock, c'est pas du tout rockabilly. Et encore quand je dis que c'est rock, ça vient uniquement du chanteur, Wlad qui a une façon de chanter très personnelle, plus proche du crooner que du hurleur. C'est le chant qui me fait dire que ça sonne rock, parce que musicalement c'est plutôt pas mal foutu. Avec des anciens ou des futurs Sherwood, ça peut pas être si mauvais, faut juste s'habituer au chant! J'avoue qu'il m'a fallu quand même un certain temps! Mais ça a fait comme une bonne partie de mes disques à l'époque, c'est rentré à force de rabâchage, parce que j'avais rien d'autre à écouter. En même temps, le disque est pas super usé, dès que j'ai eu autre chose à me mettre derrière les oreilles, je l'ai vite oublié!
Revenons au chant quand même. En fait, quand j'y pense il y a d'autres groupes que j'écoute dont le chanteur se prend pour un crooner. Parmi les plus vieux, il y avait les Damned. Et ensuite sont venus les Youth brigade ou les Misfits. On peut pas dire que ces mecs là n'avaient pas une façon particulière de chanter! Sauf qu'eux le faisaient en anglais et c'est vrai que ça change tout. Le rocker (ou punk rocker) français est con, il veut bien écouter Johnny Cash mais il dira toujours que son équivalent français, Hugues Auffray, c'est de la merde! Comment ça il a raison? Pour ma part, je dis que les deux c'est de la merde!
J'avais lu récemment sur le net ( dans un commentaire d'un blog peut être...) qu'Ultraviolet était très énergique sur scène. Pour ma part, je peux rien vous dire de plus. Je pense même jamais avoir lu d'interview d'eux. Quant à savoir s'ils ont sorti une démo ou plusieurs?
Si vous en savez plus, c'est à vous de le dire!

ULTRAVIOLET Mon bowie à la main 12"84 (5 mp3 en 320kbps + pochette recto/verso + insert recto/verso = 36MB)

lundi 2 août 2010

DEAD SILENCE Stress Lp 85 (Unclean)



C'est les vacances et le moins qu'on puisse dire, c'est que vous vous manifestez pas beaucoup. C'est pas un reproche, c'est un constat c'est tout et en fin de compte ça m'arrange plutôt assez. Comme ça je peux m'en tenir au minimum, sans qu'on puisse me faire à moi des reproches. Manquerait plus que ça qu'on me fasse des reproches d'ailleurs!
C'est vrai que je vous avais promis une série sur le punk rock français, mais comme à mon habitude maintenant, je préfère morceler les séries, c'est beaucoup plus digeste.
Dead silence, les disques qu'ils ont fait après ne m'ont pas vraiment convaincu. Il y avait ce coté à cheval entre punk et hardcore et dans ces années là (la fin des années 80), il fallait s'affirmer, soit on faisait du punk, soit on faisait du hardcore! J'abuse un peu, si les disques plus récents de Dead silence ne me passionnaient pas , c'est que dans le genre, il y en avait de très bons. Je pense par exemple à Christ on a crutch qui avait la rage que Dead silence n'avait pas ou du moins n'avait plus. Parce que ce premier Lp, moi je le trouve tout à fait convenable, entre punk, hardcore et Oi!. Et quel son avec cette basse saturée qui me rappelle un peu Oi polloi. Non franchement, un album punk US datant d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre comme j'aime en réécouter!

DEAD SILENCE Stress Lp 85 (8 mp3 en 320kbps + pochette recto/verso + insert recto/verso = 38MB)

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