mercredi 26 février 2014

DISMAY - Ep 94 (TPOS)
























On discutait récemment avec ManuHC de groupes New yorkais super lourds et je lui demandais s'il connaissait Dismay. Pour moi à l'époque, ce Ep était ce que j'avais entendu de plus pesant. C'était sans doute moins malsain que Neglect par exemple, mais c'était beaucoup plus lourd. En réécoutant ce Ep, je me suis rendu compte que c'est beaucoup du au son. Au jeu aussi naturellement mais avec les années qui sont passées, c'est peut être plus aussi flagrant maintenant. J'ai surement entendu plus lourd et je me suis aussi rendu compte que c'était pas forcément ce qui m'intéressait dans la musique.
Toujours est il que j'aime encore bien ce Ep.
Un an après, Dismay a sorti un album sur We bite tout à fait recommandable et qui est beaucoup plus influencé par Snapcase je trouve.
Je sais pas du tout ce qu'on fait les mecs après ou avant ça. Il y a juste ce Ep, l'album et une démo que je ne connais pas. Certains d'entre vous en savent plus?

DISMAY - Ep 94 (3 mp3 en 320kbps + pochette recto/verso/intérieure = 16MB)
 

dimanche 23 février 2014

STETZ - Songs of experience Lp 86 (Russo syndicate)































On va continuer tranquillement notre série sur les groupes de la cote est avec un groupe fun. C'est cool, j'adore les groupes funs! Non, c'est pas vrai, ça me gonfle! Dans un pays comme la france, c'est dramatique! Enfin, faut bien avouer que de l'autre coté de l'atlantique ils ont une autre conception du fun qui est nettement plus tolérable. Si on veut...
Bref, Stetz fait partie de ces groupes outre atlantique qui pratiquaient une sorte de hardcore juvénile dépourvu de tout cynisme et pessimisme. Mais c'est pas tellement ça qui me dérange chez Stetz mais plutôt sa versatilité. En language clair, il n'y a pas un morceau pareil sur cet album, il n'y a même pas une face pareil et c'est d'ailleurs ça qui est très perturbant. On dirait qu'ils ont voulu séparer leurs influences. Sur une face on trouve des morceaux un peu à la Adrenalin OD ou Bedlam (c'est pas moi qui dit ça, c'est Pat Duncan sur le petit autocollant qu'il y avait sur la pochette) et sur l'autre face, ce sont plutôt des morceaux influencés par des groupes plus matures comme ceux de Washington ou ceux du label Homestead, ce qui explique sans doute le titre de l'album.
Cette séparation des styles est elle une bonne chose? Je ne saurais dire... A une époque je l'ai pratiqué aussi et ce n'est que tout récemment que j'assume que mon coté pop cotoye mon coté punk. Je pense qu'ils auraient mieux fait de tout mélanger comme l'a fait Sorry ou alors de faire 2 disques différents. Les meilleurs morceaux de la face A auraient fait un Ep tout à fait acceptable tandis que la plupart des morceaux de la face B auraient pu faire un maxi tout à fait convenable. A vous de faire le tri maintenant ou d'aimer cet album dans son intégralité.
Et si vous préférez vous contentez du Stez de la première époque, celui qui faisait uniquement dans le hardcore certes fun mais tout ce qu'il y a de plus hardcore, vous pouvez toujours télécharger ou acheter les compiles One big crowd ou Hardcore takes over.
Le batteur Wayne Russo est mort le 11 septembre 2001 dans l'effondrement des tours jumelles. Mais qu'est ce qu'il foutait là bas?

STETZ - Songs of experience Lp 86 (17 mp3 en 320kbps + pochette recto/verso + 2 inserts + sticker = 93MB)

jeudi 20 février 2014

BURN - Live in New york city 1991 Cd (...)














C'est triste que le seul album qu'ait sorti Burn soit cet espèce de pirate live au son pourri. D'ailleurs, est ce un pirate ou un disque officiel? Sur discogs, il est présenté comme un disque officiel mais ça ne veut rien dire, ce serait pas la première fois qu'on peut lire n'importe quoi sur discogs. Mais admettons...
De mon coté, j'ai toujours pensé que ce live avait été sorti par le gazier de Lost and found. Pour prétendre  ça, je me fie au design de la pochette qui ressemble à beaucoup de disques sortis sur L&F à l'époque et aussi beaucoup à celle du split Ep Burn / Prison. Mais ça constitue pas une preuve!
Bref disais-je, c'est quand même un crime que le seul album que Burn ait sorti soit ce live au son pourri! Mais à défaut de valstar on boit de la villageoise et il faut bien nous en contenter. La carrière de Burn aura été courte et on peut s'estimer heureux qu'ils nous aient déjà laissé 3 eps dont 2 posthumes. Bon, je vous parle pas du cd "Cleanse" sorti en 2001 après la reformation du groupe. Pour moi, ça n'a plus rien à voir. Il y a pas le petit truc en plus qui a fait que le premier Ep de Burn est devenu instantanément un classique. Non, "Cleanse" tu l'écoutes par curiosité en espérant retrouver le génie du premier Ep et t'oublies vite en fait.
Récemment sur ce blog, je parlais de l'éventualité que le chanteur de Sorry ait pu faire partie de Burn. J'ai vraiment rien trouvé qui puisse affirmer ça. A part le fait que les 2 chanteurs soient noirs mais ça constitue pas une preuve non plus.
Le chanteur de Burn est connu pour être devenu celui de Orange 9mm par la suite et être l'instigateur de la fameuse compile New breed. Le batteur est devenu celui de Quicksand après avoir été celui de Beyond. Le guitariste après avoir guitaristé dans Absolution, NY hoods, Side by side et Burn a continué dans Die 116, Pry et Big collapse. Je me rappelle l'avoir vu en vrai en concert dans Die 116 et c'est le genre de mec qui fait peur, une sorte de croisement entre Shrek et Hulk, mais il parait que c'était un vrai nounours. Le bassiste était avant Burn dans Pressure release
On a déjà parlé sur ce blog des compiles Rebuilding et Forever auxquelles a participé Burn. Et puis pour ceux qui ne serait pas satisfait de ce live au son désastreux, il y a toujours moyen de faire un tour sur Blogged and quartered où vous trouverez la discographie de ce groupe fantastique

BURN - Live in New york city 1991 Cd (11 mp3 en 320kbps + pochette recto/verso = 64MB)

dimanche 16 février 2014

SAND IN THE FACE - Lp 86 (Twisted)




























Certains ont eu la chance de découvrir Sand in the face sur la compile Master tape vol. 2, d'autres sur la compile Hardcore takes over. Moi c'était sur un blog. Je m'y vois encore. Le soleil tapait sur ma fenêtre. Je venais tout juste de me lever, j'étais encore en slip et en marcel et je  sirotais salement ma ricoré. A vrai dire, je ne me rappelle pas du tout les circonstances dans lesquelles j'ai découvert Sand in the face mais je dois pas être loin de la vérité. Et je me rappelle pas non plus sur quel blog j'avais choppé ça, mais vu le résultat de mes recherches en ce moment même, je dirai que c'était sur The last days of man on earth.
Toujours est il que par la suite quand j'ai trouvé ce disque sur une liste à pas cher du tout, je me suis jeté dessus. Je me suis dit merde, si on trouve ce disque sur des blogs, c'est que ça doit être bien!
Ai je vraiment fait une bonne affaire? Oui et non... C'est pas vraiment un disque que j'écoute les jours. (à vrai dire, la plupart des disques que je vous propose ici ne sont pas des disques que j'écoute tous les jours). C'est vraiment bien foutu dans le style de l'époque (faut juste préciser que le disque a été enregistré en 84 mais n'est sorti que 86),ça joue super bien, un peu à la 76% uncertain du début  mais sur la longueur, c'est un peu répétitif, un peu à la 76% uncertain si j'ose me répéter. Heureusement qu'il y a un merveilleux blues noise punk à la fin de la face B et 2 morceaux plus punks à la fin de la face A. Sinon, j'aime bien le son de gratte et il y a malgré tout quelques très bons morceaux. Peut être qu'en sélectionnant ces morceaux ça aurait pu faire un Ep fantastique alors que là, ils sont noyés dans un album moyen.On va pas cracher dans la soupe non plus, ça reste bien au dessus de trucs de l'époque et réflexion faite, je crois que j'ai fait une bonne affaire.
Reste la réputation des membres du groupe ou en tous cas celle du chanteur. Si vous n'avez pas lu les commentaires de LDOMOE, je résume en gros, le chanteur après le split du groupe et la sortie de ce disque est devenu un gros néo nazi bien puant (parce qu'il y en a qui sente bon). Mais à l'époque de SITF, il n'était encore qu'un jeune punk un rien provocateur. Donc vous pouvez y aller franchement, ce disque est clean de toutes idées nauséabondes. Un peu comme quand vous écoutez le premier album de Skrewdriver parce qu'à l'époque c'était juste un bon vieux groupe punk et que c'est qu'après que ça a dévié. Enfin, on m'enlèvera pas de l'idée que dans le cas de Skrewdriver, il y a quelque chose de malsain a s'obstiner à écouter ce groupe même si ce n'est que le premier album soi disant clean. Il y a certainement un coté grisant à caresser l'abject, non?
Bref, savourons plutôt cet unique album de ce groupe du New jersey et oublions les déviances de ce Gus dont on se fout bien de ce qu'il a fait après.

SAND IN THE FACE - Lp 86 (16 mp3 en 320kbps + pochette recto/verso + insert = 79MB)
 

dimanche 9 février 2014

CRAWLPAPPY - 12 " 90 (Blackout)


























Retour sur la cote est avec un album dont on m'a fait la requête. Encore un ou une qui préfère me demander un album plutôt que de l'acheter. C'est pas que ça me dérange plus que ça mais quand on me demande toute la discographie d'un groupe, j'ai un peu l'impression qu'on se fout du monde! Si un groupe te plaît, t'achète les disques merde!
Toujours est il que pour ce qui est de Crawlpappy, ce sera le dernier disque pour moi. Il reste bien après ça le Deluxe mais je crois que je m'abstiendrai. Je l'ai toujours trouvé un peu en dessous du reste cet album. Déjà  que ce premier maxi que je trouvais bon à l'époque, là je le trouve passable. Le son est énorme et ce mélange gros rock Hardcore punk from NY est intéressant mais bon, il y a eu tellement mieux depuis ou pendant ou avant même... Vous me direz ce que vous en pensez ou vous ne me direz pas, mais en ce qui me concerne, ça en est finit de Crawlpappy! Mais si vous n'en avez pas assez, voyez du coté de ce blog où vous trouverez Deluxe et ce maxi avec des bonus.

CRAWLPAPPY - 12" 90 (6 mp3 en 320kbps + pochette recto/verso + insert recto/verso = 45 MB)
 

mercredi 5 février 2014

JAILCELL RECIPES - Poulton road Ep 89 (First strike)

















 










Avant de continuer nos séries sur les albums hardcore de la cote est et ouest, si on se faisait un petit interlude anglais?
Je me demande quand le boss de Boss tuneage se décidera à ressortir la discographie de Jailcell recipes? Ça serait quand même carrément dans ses cordes, non? Enfin, je veux dire, tous les disques qu'il a réédité jusqu'à maintenant, c'était ceux de groupes anglais des années 80 allant du thrash au punk le plus mélodique. Et il a pas réédité que du bon, c'est pour ça que je me demande pourquoi il s'est encore pas attaqué aux excellents Jailcell recipes. Sûrement qu'il s'en occupera un jour vu qu'il vient de sortir un disque avec des Ex Jailcell recipes et Drive, un truc qui s'appelle Buzzorhowl et que j'ai pas encore eu l'occasion d'écouter.
En attendant parlons un peu de Jailcell recipes.  Ils ont sorti avant ce fabuleux Ep un Lp Energy in an empty tank world qui est plus dans la lignée des groupes bourrins de l'époque, si vous voulez un nom, je dirais Heresy. Enfin, c'est le souvenir que j'en ai parce que ça fait un moment que j'ai pas réécouté ce disque. Ils ont également sorti un album Two years of teethache qui est beaucoup plus léché, plus dans la vague punk mélo à l'anglaise qui excellait en ce début des années 90. Si vous voulez un nom, je dirais simplement Jailcell recipes.
Et entre ces deux disques, il y a ce merveilleux et fantastique Poulton road qui est un peu la synthèse de ces 2 époques se rapprochant tout de même plus de la période mélo. Mais bon, le son est quand même puissant et ils font une reprise de Attitude adjustment qui siérait plus au Jailcell recipes première époque. Quoique, on s'en rend à peine compte que c'est une reprise de AA.
Tu vois que l'air de rien, il a du boulot le Boss et c'est pas du fond de tiroir en plus. Et d'être réédité ça permettrait à ce groupe un peu injustement passé aux oubliettes de se faire apprécier à sa juste valeur, et elle est immense!


JAILCELL RECIPES - Poulton road Ep 89 (4 mp3 en 320kbps + pochette recto/verso + insert recto/verso = 19 MB)

samedi 1 février 2014

SORRY - Imaginary friend Lp 84 (Radiobeat)
















Et si on se faisait une petite série d'albums de hardcore us de la cote est et qu'ensuite on enchaine avec une série de hardcore de la cote ouest? Ca vous tente ça? On en a bien pour un mois, voir plus et ensuite on vote: cote est versus cote ouest!
Sorry si vous voulez mon avis, c'est pas tellement un nom de groupe de la cote est, c'est pas tellement non plus un nom de groupe de Boston. On les voit pas tellement s'excuser les gars de Boston. Tu les imagines un peu dans le pit les gaziers de Negative fx, DYS ou Fus se demander pardon parce qu'ils se sont bousculer? Non, c'est pas crédible!  Ca devait être ironique...
Quoique, il n'y avait peut être pas que des boeufs à Boston et vu la musique que pratiquait Sorry  (à savoir un mélange de plein de choses allant du hardcore pur et dur au post punk à la Husker du ou Mission of burma) je crois pas qu'on puisse les classer dans cette catégorie. On sait pas après tout, c'était peut être des gros bourrins et puis pour faire partie de cette scène, que ça soit à Boston ou un peu partout ailleurs aux états unis en cette époque bénie par Reagan, il fallait savoir jouer des coudes et pas que. Donc forcément si t'es pas bourrin à la base, tu dois le devenir par la force de choses et la connerie des autres surtout. Mais enfin, quelque chose me dit que Sorry étaient tout à fait fréquentable et n'étaient pas du genre à t'arracher les ligaments du genou si t'avais le malheur de te trouver en face d'eux pendant un pogo. C'est un a priori vous me direz mais qu'est ce que je pourrais dire sur une scène que j'ai pas connu et qui avait la réputation d'être très violente? Et qu'est ce que je pourrais dire de plus sur Sorry surtout?
Ils ont sorti un 2eme album 2 ans après celui ci qui s'appelle The way it is et qui est beaucoup plus mélodique et qui est d'ailleurs sorti sur Homestead le label des groupes punk qui prennent une orientation beaucoup plus mélodique. Deux des membres ont ensuite joué dans Vulcano sun qui semble t'il était une grosse référence pour Sorry.
Sinon, rappelez vous, il  y avait 2 titres de Sorry sur la compile Band that could be god dont un qu'on retrouve sur cet album. C'est possible que ça soit la même session d'enregistrement pour le morceau en commun. A noter qu'il y a une reprise des Mekons et qu'un des mecs de Mission of burma vient jouer du synthé sur quelques morceaux. Le chanteur aurait ensuite déménagé à New york et aurait fait partie de Burn. J'ai rien trouvé qui confirme ça d'où l'emploi du conditionnel et une grande réserve de ma part quant à cette info.
A part ça mon disque est un peu usé et il y a quelques craquements mais est tout à fait écoutable. Voilà...

SORRY - Imaginary friend Lp 84 (18 mp3 en 320kbps + pochette recto/verso = 77MB)

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