On va continuer tranquillement notre série sur les groupes de la cote est avec un groupe fun. C'est cool, j'adore les groupes funs! Non, c'est pas vrai, ça me gonfle! Dans un pays comme la france, c'est dramatique! Enfin, faut bien avouer que de l'autre coté de l'atlantique ils ont une autre conception du fun qui est nettement plus tolérable. Si on veut...
Bref, Stetz fait partie de ces groupes outre atlantique qui pratiquaient une sorte de hardcore juvénile dépourvu de tout cynisme et pessimisme. Mais c'est pas tellement ça qui me dérange chez Stetz mais plutôt sa versatilité. En language clair, il n'y a pas un morceau pareil sur cet album, il n'y a même pas une face pareil et c'est d'ailleurs ça qui est très perturbant. On dirait qu'ils ont voulu séparer leurs influences. Sur une face on trouve des morceaux un peu à la Adrenalin OD ou Bedlam (c'est pas moi qui dit ça, c'est Pat Duncan sur le petit autocollant qu'il y avait sur la pochette) et sur l'autre face, ce sont plutôt des morceaux influencés par des groupes plus matures comme ceux de Washington ou ceux du label Homestead, ce qui explique sans doute le titre de l'album.
Cette séparation des styles est elle une bonne chose? Je ne saurais dire... A une époque je l'ai pratiqué aussi et ce n'est que tout récemment que j'assume que mon coté pop cotoye mon coté punk. Je pense qu'ils auraient mieux fait de tout mélanger comme l'a fait Sorry ou alors de faire 2 disques différents. Les meilleurs morceaux de la face A auraient fait un Ep tout à fait acceptable tandis que la plupart des morceaux de la face B auraient pu faire un maxi tout à fait convenable. A vous de faire le tri maintenant ou d'aimer cet album dans son intégralité.
Et si vous préférez vous contentez du Stez de la première époque, celui qui faisait uniquement dans le hardcore certes fun mais tout ce qu'il y a de plus hardcore, vous pouvez toujours télécharger ou acheter les compiles One big crowd ou Hardcore takes over.
Le batteur Wayne Russo est mort le 11 septembre 2001 dans l'effondrement des tours jumelles. Mais qu'est ce qu'il foutait là bas?
STETZ - Songs of experience Lp 86 (17 mp3 en 320kbps + pochette recto/verso + 2 inserts + sticker = 93MB)
1 commentaire:
Effectivement, il est assez bizarre ce groupe, ou du moins cet lp.
J'aime beaucoup le son des premières chansons, le style aussi.
Puis, quand on passe la face b, ça fait bizarre... au début, ça passe encore, mais au fur et à mesure, ça devient carrément pénible...
Bizarre quand même sur un même album...
Je suis pas contre l'évolution d'un groupe, au contraire, même si c'est souvent décevant, certains font ça vraiment bien ! Mais pas d'une face à l'autre quand même...
Mais interessante découverte (pour moi).
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