dimanche 30 décembre 2012

U.Y.U.S. - 1st Lp 89 (UYUS)

















Le moins qu'on puisse dire, c'est que cette pochette n'est pas très vendeuse, vous trouvez pas? Heureusement pour moi que j'avais acheté ce disque par VPC (à Thrash records) autrement je me serai même pas donné la peine de l'écouter. Mais je peux vous dire que j'ai été plus que dubitatif quand j'ai ouvert le colis. Qu'est ce que ça représentait exactement? Un skinhead qui hisse un drapeau américain ou plutôt qui le plante dans le sol à l'envers? Et qu'est ce que c'est mal dessiné! Le mec qui a fait ça maitrisait pas encore tout à fait les proportions. Et ce nom, qu'est ce que ça signifie exactement? United Youth of United States.  La jeunesse unie des états unis... Enfin c'est pas précisé si c'est les états unis d'Amérique ou les états unis du monde. C'est là toute l'ambiguïté de ce disque. Quand on connaît le patriotisme maladif dont peuvent faire preuve certains groupes punks étasuniens, ça aurait rien d'étonnant de voir en UYUS un des nombreux confrères et compatriotes de Warzone, Agnostic front et consorts. Mais j'y crois pas! Bon pour en être certain, il suffirait de lire le texte de la chanson du même nom, mais franchement vu mon niveau d'anglais, je m'y risquerai pas. Je préfère vous laisser juger vous même. Et puis on a tous un niveau de tolérance différent par rapport au patriotisme. J'avoue que le mien est assez bas et malgré ça, dans ce texte d'UYUS il y a rien qui me choque. Globalement, je trouve même que les textes sont pas mal du tout. Mais je le répète, je suis vraiment une bille en anglais.
Une fois le traumatisme de la pochette passé, c'est musicalement que ça m'avait tarté UYUS. Disons qu'en cette fin d'année 80, ça réunissait un peu tout ce que j'aimais. Un gros hardcore qui aurait pu porter des croix sur les mains, une influence métal, voir  fusion par moment et surtout, une batterie qui jouait à fond la caisse. Bon, pas sur tous les morceaux mais il y a des parties que n'aurait pas renier Infest. Des morceaux donc profondément énergiques et surtout ce qui ne gâche rien, maîtrisés. Le tout avec un son qu'on pourrait qualifier d'amateur dans le bon sens du terme.
UYUS a sorti un deuxième dont le titre était Use your united sense. Je l'avais écouté mais il me plaisait beaucoup moins, c'était vachement plus punk et à l'époque, c'était pas vraiment ce que je recherchais. Maintenant, ça me déplairait pas d'écouter ça en jetant bien sûr un oeil sur les paroles, parce que de toutes façons, vu la première impression que m'a laissé le groupe, je serai toujours suspicieux, et en même temps, vu l'impression générale qu'il m'a laissé, je suis assez confiant. L'avenir me le dira surement un jour.

U.Y.U.S. 1st Lp 89 (10 mp3 en 320kbps + pochette recto/verso + insert recto/verso = 55MB)
  

mardi 25 décembre 2012

FEAR - 1st 7" 78 + 2nd 7" 82 (Bootleg)
























Tous les ans, je crie au grand diable que j'aime pas Noël, et tous les ans, j'essaie de me démerder pour trouver un disque punk qui parle de Noël. Et le pire c'est que j'en trouve... A se demander si ça me fait plaisir aussi à moi de me  plier aux traditions. Mais je me soigne et peut être qu'un jour...
En attendant, je crois que j'ai jamais trouvé un disque plus adapté à cette période honnie. Tiens d'ailleurs, quand j'y repense, qu'est ce qui peut bien me faire détester Noël autant que ça? Sans doute un traumatisme, je vois que ça et maintenant que j'y pense, j'ai très mal vécu la révélation de l'inexistence du Papa Noël. Et pourtant j'étais pas vieux, je devais avoir quoi... 16/17 ans (tiens c'était l'année de la sortie du 45 tours de Fear Fuck christmas). Ça s'est passé doucement, par déduction, en entendant parler autour de moi et puis un jour le, choc! Le père Noël sortait du supermarché, la barbe de travers, menotté et accompagné pas des flics. Ça devenait limpide, c'était une manigance. J'en ai beaucoup voulu à mes parents de m'avoir menti et du coup, j'ai rejeté en bloc tout ce qu'on m'avait inculquer comme une évidence: Dieu, la petite souris, le plein emploi... Et j'ai découvert les joies de la punkitude. Une transition parfaite en quelque sorte!
Pour Lee Ving, on dirait que cette transition s'est faite en plusieurs fois. Visiblement l'animal croyait encore au père Noël quand il commencé à jouer dans des groupes punks puisque ce n'est que 4 ans après la sortie du premier 45, qu'il sort ce bout de plastique anecdotique réunissant d'un coté, le morceau Fuck christmas et de l'autre coté, sa version censurée, (beep) Christmas. Le tout durant 1 minutes 30. Je veux bien que ça soit traumatisant d'apprendre que le père Noël n'existe pas, mais tout de même, 1'30, il ne faut pas prendre les gens pour des cons! Heureusement qu'il y a les bootlegers! Eux au moins sont honnêtes en rajoutant sur ce Ep le premier 45. Et ça tient largement! Je suis sûr qu'ils auraient pu faire tenir encore un Ep ou 2.
En attendant, même si ce 45 tours de Fear puait un peu l'arnaque, il avait au moins le mérite de nous apporter un chant de Noël des plus efficaces. Allez on répète avec Lee tous en choeur: Fuck christmas! Fuck christmas....

FEAR - 1st + 2nd 7" (4 mp3 en 320kbps + pochette recto/verso + insert = 14MB)
   

dimanche 23 décembre 2012

CANDY MACHINE - A modest proposal Cd 94 (Skene)


























Bon, j'ai tendance à ne pas me rappeler que j'ai 2 blogs moi, et que même si tous les disques finissent sur PNMT, je m'étais malgré tout promis de parler d'au moins un disque tous les mois sur JoliCoeur... J'ai bien failli oublier. Et pourtant, ça fait un moment déjà que ce disque est prêt et que je l'écoute pas tous les jours mais presque. Tiens depuis que je l'ai dépoussiéré et que je me suis rendu compte que j'avais là un disque très intéressant et que si je connaissais pas mieux Candy machine, il faudrait que je remédie vite à ça!
Tu trouves pas qu'on dirait presque un groupe de Washington DC? Et bien pas du tout, c'est un groupe de Baltimore dans le Maryland. Je sais, je joue sur le mots parce que DC pourrait presque être considérer comme faisant partie du Maryland mais c'est de la géographie et ça, on s'en fout!
Toujours est il que Candy machine sonne beaucoup comme ses contemporains de DC, avec un petit coté noise et minimaliste en plus. Mais bon, je  ils auraient très bien pu être sur Dischord et on se serait aperçu de rien. D'ailleurs, c'est moi qui me suis aperçu de rien parce qu'ils ont sorti un disque sur Dischord et De soto. Et dire qu'on ne m'en avait même pas averti. Faut tout que je fasse ici. Trier les disques, les écouter, en parler, et bientôt en acheter d'autres. Si c'est les autres disques de Candy machine, ce sera avec plaisir!

 CANDY MACHINE - A modest proposal Cd 94 (16 mp3 en 320kbps + pochette recto/verso =117MB)
 

vendredi 21 décembre 2012

AVAIL - 4am Friday Cd 96 (Lookout)



























Non, je ne vous parlerai pas de la fin du monde aujourd'hui, je laisse ça aux médias sérieux. De toutes façons, qu'est ce que je pourrais en dire? Qu'hier, je suis allé au supermarché et qu'aux caisses ça causait sévère de la possiblité d'une apocalypse imminente? La discussion était assez endiablée et chacun y allait de son petit commentaire. En partant, la caissière m'a dit bonne journée.Je lui ai répondu bonne fin du monde. Il a ri à ma blague mais j'ai bien vu qu'elle riait jaune. Elle était pas certaine de revoir sa caisse le lendemain et de ricaner avec ses collègues et les clients de la superette (elle est comme ça cette caissière, elle est sympathique, elle est toujours en train de rire et de plaisanter avec tout le monde). Un doute subsistait. Faut dire qu'il y a eu un tel battage médiatique que ça en est devenu une information des plus crédibles. Ah le pouvoir qu'ils ont ces cons! Pas les mayas, les médias... Pour un peu, ils nous feraient presque croire qu'on est en train de traverser une crise grave en ce moment... Mais on est pas là pour commenter l'actualité, nous on se se contente du passé, parce que c'était quand même bien mieux avant... Tu m'étonnes!
Qu'est ce que je pouvais me faire chier dans les années 90! Encore plus que dans les années 80! J'étais plus tout à fait un gosse mais j'en avais pas vraiment conscience. La plupart de mes potes étaient casés et cette vie ne m'intéressait pas vraiment. Et faut bien dire qu'elle s'intéressait pas à moi non plus. On était encore quelques uns à tenir le coup devant ce qui semblait une vie toute tracée et teintée de chômage, de relation vouée au divorce et d'alcoolisme latent. Mais pour combien de temps?
Questions loisirs, c'était pas ça qu'était ça... Ça faisait longtemps que la pastali ne faisait plus que nous chauffer le trou du cul et cette sensation, même si elle très agréable ne suffisait pas à égayer nos tristes existences. Heureusement qu'il y avait la musique. Ah! La musique.... Je devais plutôt dire le punk sous toutes ses déclinaisons. Ça occupait nos vies. On en faisait, on en parlait, on en écoutait, on se copier des cassettes, on passait des commande ensemble... Ça devait être pour ça qu'on s'était retrouvé Le Glaud, Gil et moi au Coq le vendredi 17 juillet 1995 au soir. Avec sans doute quelques listes dont la dernière en date de chez Pyrrhus. Je suis pas sûr que ça s'appelait Pyrrhus à l'époque... Mais bon, c'était la liste de Bruno, un des mecs qui programmait au Vort n vis. Et c'est sans doute comme ça qu'on a appris que le lendemain avait lieu un concert réunissant Avail, 4 walls falling et Sensefield. Putain d'affiche! Et il y avait quoi.? Rien! 700 bornes pour se pointer à Ypres au Vort n vis. On s'est dit pourquoi pas, merde! Après tout, on pourra pas se faire plus chier qu'ici. A ce niveau là, on s'est un peu fourvoyé parce que c'est long tout de même 700 bornes, de nuit, sans dormir. Et le nord à traverser, c'est une abomination. Des bleds comme Saint Quentin ou Laon, ça donne qu'une envie, c'est de devenir alcoolique. Enfin bon, le lendemain on était à Ypres et on avait une journée à tuer. On a visité des cimetières militaires et on s'est sûrement fait chier autant qu'ailleurs, mais dans la nouveauté. L'heure du concert est arrivé et on a découvert le Vort n vis. Nom de dieu! Je m'attendais pas à ça! C'était quand même un peu mythique pour nous le Vort n vis. Ça faisait longtemps (au moins 3 ans) qu'on en entendait parler et je sais pas vraiment à quoi je m'attendais, mais c'était pas à ça. Le concert se passait dans le café et c'est qu'une autre fois que j'ai découvert la salle. On en parlera donc une autre fois. Cette fois ci donc, ça se passait dans le café et ça ressemblait vraiment à un café. En plus de ça, c'était minuscule! Je m'attendais pour des groupes pareils à me retrouver dans une salle d'une contenance  d'au moins 300 personnes, mais on devait être 50 à tout casser et de toutes façons, on aurait pas tenu à plus.
Le concert a commencé avec Faroutski, un groupe local qui m'a pas fait grande impression. Le groupe que je venais voir, c'était 4 walls falling. C'était sûrement mon coté sXe. Sensefield, je connaissais comme ça parce que c'était des anciens Reason to believe (1st Ep ici et Lp là) mais je trouvais ça un peu mièvre. Ce concert m'a appris à mieux aimer. Avail, j'avais des disques et l'image que j'en avais, c'était celle d'un groupe punk mélo avec des tendances emo. Pas mal mais pas transcendantal! Mais nom de dieu mes amis, quelle claque sur scène! Et quelle révélation! Le chanteur comme le batteur était fou furieux et en plus de ça, il y avait une sorte d'olibrius qui sautait dans tous les sens et qui était pas loin de faire peur tellement il faisait n'importe quoi. Ce mec là était un membre du groupe, c'était le danseur en quelque sorte. J'avais entendu dire que c'était un militaire qui avait déserté et qui avait trouvé refuge dans la communauté punk de Richmond. Il suivait Avail en concert pour pas se faire pincer. En tous cas, ils nous ont donné un sacré spectacle Beaubeau et Avail, et à l'écoute de leur 2ème album Dixie, j'ai pu qu'adhérer. Ce que j'ai pas fait avec le 3ème Lp 4am friday. Il a fallu que je le ressorte il y a pas longtemps en triant mes cds et là je me suis rendu compte que oui, cet album est à la hauteur du Dixie. Sûrement un peu mieux produit et forcément un peu moins brut (quoique...), et c'est sans doute ce qui m'a déplu à l'époque. Maintenant, je le dis, c'est un grand album et Avail était un grand groupe. Je regrette pas ces kilomètres parcourus, ces pays inhospitaliers et plats que nous avons du franchir. Et même si c'était 4WF que j'étais allé voir, c'est d'Avail dont je me suis rappelé quand je suis rentré.
Ce que je regrette, c'est que le lendemain de ce concert, il y en avait un autre dans une autre ville belge, avec à peu près la même affiche mais avec Lifetime en plus et State of the nation (je ne me rappelle plus vraiment, mais je crois que l'affiche était plus qu'incroyable, je me demande s'il y avait pas Kosjer d aussi...).  Je leur ai dit à mes potes, on reste, maintenant qu'on est là, autant qu'on en profite. Mais non, on est rentré dans la nuit. Le lendemain, il y en avait un qui avait un truc à faire. Quoi, je vous le demande? Sûrement se faire chier, sans aucun doute...

AVAIL - 4am friday Cd 96 (15 mp3 en 320kbps + pochette recto/verso = 71MB)
  

dimanche 16 décembre 2012

APARTMENT 3G - Shit no one wants to hear Cd 96 ( Cravedog)





















Comme on me faisait remarquer dans les commentaires de Badtown boys, c'est pas possible qu'en faisant le tri de mes cds, j'ai pu passer la lettre A sans tomber sur un disque qui m'ait agréablement surpris. Alors en bon obsessionnel que je suis, j'ai tout repris du début et en effet, j'aurais pu mettre au moins 3 ou 4 disques. Et parmi ceux là, il y en avait un qui s'imposait, c'était le 2ème album d'Apartment 3g. Sauf que c'est pas vraiment un disque qui m'a surpris. Il est dans ma discothèque depuis quelques années et je sais pourquoi il y est. Parce que d'entrée, j'ai trouvé ce disque extraordinaire et le principe de cette série basée sur le tri de Cds, c'est de mettre des disques que j'avais oublié ou même jamais remarqué et que j'ai redécouvert en faisant le tri.
Apartment 3g ou APT. 3G, on pas vraiment dire que ça soit le cas. Mais je me suis rappelé qu'on avait eu une petite discussion sur Death burger avec Laurent et Steph à propos d'APT.3G et plus précisément de Mule. Ils se demandaient si APT.3G avaient sorti des disques à l'époque où ils s'appelaient encore Mule. Je leurs ai répondu que oui, (et j'ai pas eu à chercher beaucoup, j'avais discogs pour ça) et qu'à l'occasion, j'en mettrais sur mon blog. Ce grand jour est arrivé...
Pour la petite histoire, Mule a été formé par des ex Poison idea, le batteur et le bassiste du fameux Kings of punk (pour être exact, ces deux là jouent grosso modo du premier Ep à l'album War all the time, à une démo ou un disque près). Ils sortent quelques disques sous le nom de Mule et un autre Mule (de détroit ceux là et c'est ces Mule là dont parlait Steph sur son blog) leur cherche la merde et les oblige à changer de nom, alors que les Mule de Portland avaient déjà sorti des disques sous le nom de Mule, et ça avant les Mule de détroit. Ils sortent 2 albums sous le nom d'Apartment 3g ou Apt.3g, un double Ep ainsi que cette compile cd qui regroupe des morceaux de Mule et d'Apt3g tirés de Eps, de démos, etc.
Ce qu'il y a de particulier avec ce disque, c'est que les morceaux sont par ordre alphabétique. Alors que ça aurait sans doute été plus logique de les mettre par périodes d'enregistrement. Enfin bon, c'est pas si grave, sauf qu'on a 25 morceaux de 90 à 94, provenant d'un peu de tout, et qu'il faut se référer au livret pour savoir à quoi ils correspondent. Je vous laisse avec ça et je vous souhaite bonne écoute!

APARTMENT 3G - Shit no one wants to hear Cd 96 ( 26 mp3 en 320kbps + pochette recto/verso = 131MB)
 

mercredi 12 décembre 2012

BLOODLINE - One thousand screams Cd 93 (Doghouse)


























Je comprends en réécoutant ce Cd ce qui m'a tellement plu chez Bloodline. Non seulement les mecs avaient ralenti le tempo encore plus que les plus lourds des groupes de NY (je devais pas connaitre Neglect à l'époque) mais en plus de ça c'était complétement dépressif donc forcément jouissif. Surtout avec ce 3ème disque, on sent vraiment ce que deviendra par la suite une partie du groupe, à savoir Threadbare dont on avait déjà parlé avec le premier Ep. La différence qui est fondamentale avec Threadbare, c'est le chant qui est ici dans Bloodline pas du tout crié. Il est même assez monotone et paradoxalement, ça rajoute encore au coté malsain. Musicalement aussi, c'est pas tout à fait la même chose. Avec Threadbare on sentait que le groupe avait des ambitions d'explorateur de bruit, tandis qu'avec Bloodline, on peut dire que l'héritage hardcore sXe est encore bien présent, bien qu'il ait salement dégénéré. Mais n'empêche que globalement, le lien existant entre les deux groupes est plus qu'évident.
Entre ce maxi et le premier Ep dont on avait déjà parlé, il existe un album sorti sur Nemesis que je trouve nettement moins intéressant. Il faudrait surement que je le réécoute.
L'arbre généalogique du groupe lui par contre est plutôt intéressant. Outre Thredbare on voit que le groupe a des connections avec Snapcase, Dillinger 4, Billingsgate... Rien que ça j'ai envie de dire!

BLOODLINE - One thousand screams Cd 93 (5 mp3 en 320kbps + pochette recto/verso = 44MB)


dimanche 9 décembre 2012

V/A Vieillesse délinquante Tape 85 (Ballyhoo productions)















On va terminer cette série sur les compiles cassettes avec un classique, ou du moins avec une compile qui était déjà disponible sur le net. Et pour cause, dans le genre, elle est vraiment pas mal...
Il s'agit d'une compile 100% française faite par Bouboule le mec du zine Playmobil system du Havre. Ce qui explique une certaine quantité de groupes de la région. Enfin une certaine quantité, il faut pas exagérer, il n'y a que 2 groupes de la région havraise, Hatefuls (qui était le groupe de Bouboule, il jouera ensuite dans Burning ambitions dont on trouve quelques morceaux sur la compile Ça vous fait rire?, 2 k7 de Hatefuls sont dispos sur Terminal escape) et Verdun (dont une discographie est en chantier, je tiens à vous le rappeler).
Pour le reste, on retrouve Offensive (un morceau inédit par rapport à la compile Je reviendrais! et le Ep), Final blast (des morceaux qui sont déjà sur pas mal de compiles, que du bon!), Bloody fuckers (de Clermont-ferrand, le side project ou gag project des mecs de Karnage. Des morceaux tirés des démos), Dem (des futurs Flitox. Les 3 morceaux de la première démo), Kromozom 4 (morceaux de démos...).
Moins habitués des compiles cassettes, on a les Ludwig von 88 dont la version olé olé de Oulala vient sans doute de la démo 86 (alors que la compile est de 85?) et SOB, qui sont les grands inconnus de la cassette et qui sont Vosgiens.
Petite question que je me pose, c'est est-ce que le titre de la compile a été inspiré par le bouquin de G.Morris édité par Fleuve noir? Ah la collection Anticipation... Vous vous rappelez ces bouquins aux couvertures tapageuses? Moi en tout cas, ça a marqué mon adolescence et peut être que cet autre Vieillesse délinquante traîne encore quelque part dans un carton. Vous vous en foutez? Rideau alors...

V/A Vieillesse délinquante Tape 85 (26 mp3 en 320kbps + pochette = 132MB)

mercredi 5 décembre 2012

V/A Je reviendrais! Tape 86 (L.D.)



Vous êtes en train d'assister à une première sur PNMT, puisque le rip que je vous propose aujourd'hui n'est pas de moi.  Je ne dis pas que de temps en temps, je ne mettais pas un lien dont je n'étais pas l'auteur histoire de complémenter l'article, quitte à fabriquer le lien moi  même avec un disque ou une démo que j'avais trouvé ailleurs que dans mes rayons. Mais là, c'est la première fois que je vous propose un lien qu'un lecteur de PNMT m'a envoyé, et je vous prierai d'applaudir très chaleureusement Yves puisque quand je lui ai demandé si je pouvais en faire profiter tout le monde, il m'a répondu que bien sûr, c'était évident. J'aime cette interactivité et cet esprit de partage.
On va donc rester dans la compile française de type internationale appartenant à la famille Gogolmax/Kratagus. Pour une fois le mec à l'origine de la compile n'est pas un membre de Skorbut molotov mais Docteur destroy en personne. Il y a un site sur le groupe et on y apprends entre autre que Docteur destroy a joué dans MST avant de se lancer dans son projet solo. J'aime bien ce qu'il faisait au début, ça me rappelle un peu Final blast. C'est sans doute le son de la boite à rythmes et la reverb sur la gratte. Mais il y a un petit quelque chose dans les lignes de basse aussi. Je pourrais pas vous affirmer que Gilles (puisque c'est son prénom) faisait tout tout seul, en tous cas par la suite, il a été rejoint par un batteur, un bassiste et par Sapu le chanteur des garçons bouchers et BBdoc. Dans la séquence ragots, je vous invite à lire ceci si vous voulez savoir ce qu'est devenu le dit Sapu.
La compile est assez éclectique et rappelle autant les compiles Gogolmax que les compiles Fraggle.On ne trouve que 8 groupes dessus, 4 français, 3 étrangers et un indéfini. Bien sûr en français, le docteur ne pouvait pas se permettre de ne pas se mettre. Malheureusement, il y en a qu'un morceau, les fous (dont il existe une version par MST dispo sur la compile Fight and fuck Pasqua) qui est déjà sur la compile Cornettos pour dégonflés. Les morceaux d'Offensive viennent d'une démo dont certains morceaux ont ensuite été pressé en vinyle, et devinez quoi? On en a déjà parlé ici. Les autres groupes français, In vitro et Les prophètes du désastre n'ont vraiment rien de remarquable, ce qui nous empêche pas d'apprécier quand même!
Coté étranger, ça vient en partie de l'autre versant des pyrénées avec un groupe espagnol et un groupe basque, Anti-dogmatikss et Tijuana in blue. A moins que les deux groupes soient basques ou espagnols, ou basques et espagnols? Je sais pas et je m'en fous!
Pinochet boys eux venaient du Chili et s'appelaient en fait Los prisonieros. C'est ce que m'a affirmé Yves, mais j'ai trouvé aucune information qui confirme ça.
Le groupe d'origine inconnue (il est surement français voir parisien), c'est Saxawhaman et vu que c'est du ska/reggae, ne vous précipitez pas pour me donner des infos dessus.
A noter que la compile se nomme Je reviendrais avec un s.
Encore une fois merci Yves et si de votre coté, vous avez envie de partager des vieilles cassettes avec nous, n'hésitez pas une seconde!

V/A Je reviendrais! Tape 86 (24 mp3 en 320kbps + pochette recto/verso = 137,5MB)
 
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